Leserbrief an "Le Temps", m.W. nicht abgedruckt
L'humanité a provoqué de nombreuses catastrophes. Aujourd'hui, "grâce" à la technologie, aux énergies fossiles et nucléaires, elle est capable de déclencher une catastrophe d'une durée extrêmement longue (des millénaires). Une planète
surchauffée ne nourrira même pas un milliard de personnes. Des gens meurent déjà aujourd'hui à cause de la crise climatique, y compris en Suisse. L'impact sur d'innombrables personnes, sur de nombreuses générations futures, représente une urgence sans précédent, une nécessité licite au sens du CP Art. 17.3. Les droits constitutionnels à la vie, à la dignité, à la protection des mineurs et à un environnement intact (art. 7, 10, 11, 74 de la CF) sont déjà violés aujourd'hui, et plus encore à l'avenir. Le danger climatique est imminent (EN ALLEMAND: unmittelbar, “ohne Mittel” = zeitlich ODER direkt, z.B. kausal, verbunden, cf. duden.de).
La seule maison de nos enfants et petits-enfants brûle à plusieurs endroits. Personne n’ éteint efficacement, au contraire: Les banques financent même des accélérateurs de feu. Les fusibles brûlants sont en partie difficilement accessibles (effets de basculement du climat, Kippeffekte).
En comparaison, les actions des militants contre les banques suisses étaient mineurs. Ils ont appliqué des mesures d'urgence appropriées, absolument non violentes, en faveur d'un bien juridique infiniment plus élevé. D’autres mesures n’avaient pas été efficaces ou n’étaient pas applicables. Et, si la loi permet de sauver une personne, elle ne défend certainement pas (d’essayer) de sauver un groupe ou un grand nombre. L'application correcte de la Constitution et du CP dans ces circonstances de danger immense est une question qui concerne la société, y compris les non-juristes, tout comme les mesures de fin de vie ne sont pas seulement l'affaire de nous, les médecins.
Ueli Hagnauer, Steffisburg